Historique du Programme d'Appui à la Formation Professionnelle (PAFP) au Mali

Après douze ans, Swisscontact a achevé avec succès le Programme d'Appui à la Formation Professionnelle (PAFP) au Mali pour promouvoir la formation professionnelle. Au cours de cette période, plus de 60 000 personnes ont suivi une formation professionnelle. La mise en œuvre d'un plan directeur régional pour la formation professionnelle a été confirmée comme un instrument valable de lutte contre le chômage. Le programme a été financé par la Direction du développement et de la coopération (DDC) et l'Ambassade royale du Danemark.
invalid
bamako, mali
12.6392316
-8.0028892
Projektdauer
2014 - 2018
Finanziert durch
  • Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit DEZA
  • Royal Embassy of Denmark

Le PAFP a formé plus de 60 000 personnes, dont près de 10 000 jeunes sans emploi, dans 26 domaines d’activités, en zones rurales et urbaines, et a soutenu 436 projets d’insertion professionnelle, en vue du développement économique local. Le focus sur l’insertion professionnelle, avec des actions orientées vers les marchés porteurs, a permis au PAFP d’améliorer l’accès à l’emploi des bénéficiaires et d’augmenter leurs revenus.

Parallèlement à l’intervention sur l’insertion, le PAFP a proposé un appui constant au processus malien de décentralisation, en confiant la maîtrise d’ouvrage du pilotage de la formation professionnelle aux Conseils Régionaux. De fait, à partir du PAFP 4, et grâce au processus de décentralisation, la formation professionnelle a été totalement prise en charge par les autorités maliennes, au niveau national et régional.
 
En outre, le PAFP a été caractérisé par un modèle de partenariat qui a privilégié le partenariat public-privé. 

La mise en œuvre du PAFP

Conçu comme la suite logique du PAA, le Programme d’Appui à la Formation Professionnelle a duré plus d’une dizaine d’années et a été exécuté en quatre phases.

La phase 1 s’est déroulée en 2006 et 2007, il s’agissait d’une phase de recherche-action. En effet, la DDC a mandaté Swisscontact pour exécuter, à titre expérimental, sur une période de 18 mois un programme visant à vérifier un certain nombre d’hypothèses, tester le mode opératoire de l’intervention et le cas échéant définir les axes d’un programme à plus long terme.

La finalité de cette première phase était de promouvoir l’emploi, notamment celui des jeunes filles et garçons, à travers la formation professionnelle dans le secteur de l’artisanat en milieu rural et urbain. Dix corps de métiers ont fait l’objet de formations : la mécanique auto, l’électricité auto, la mécanique deux roues, la construction métallique, la menuiserie bois, le froid climatisation, la coiffure esthétique, la bijouterie, l’électronique et la couture stylisme. Les villes qui ont accueilli ces formations sont : Bamako, Ségou, Sikasso, Dioila, Koutiala, Mopti, Djenné, Kayes, Gao, Macina, San, Niono, Koulikoro et Fana.

La phase 2 s’est déroulée entre 2008 et 2011, avec une prolongation jusqu’au 29 février 2012. La finalité de cette deuxième phase consistait à améliorer les revenus et l’accès à l’emploi des jeunes hommes et femmes par l’acquisition de qualifications professionnelles en milieu urbain, périurbain, rural et dans le secteur de l’artisanat. Deux axes ont été privilégiés : l’insertion professionnelle et l’opérationnalité des systèmes régionaux de formation.

Le PAFP 2 a été actif dans trois régions : Sikasso, Ségou et Koulikoro. Le choix des régions a été fait sur la base de critères pragmatiques. Sikasso est une région de concentration de la Coopération Suisse qui finance aussi d’autres actions appuyant la décentralisation depuis plusieurs années. Koulikoro est une région proche de Bamako et relativement délaissée par les partenaires financiers ; elle offre un fort potentiel de développement du secteur artisanal. La présence de la Coopération Suisse et de partenaires financiers a été déterminante pour le choix de Ségou, comme la proximité de cette dernière région. En outre, le PAFP s’est rendu dans la région de Mopti pour analyser la faisabilité d’étendre géographiquement certaines activités (axe 2) à cette région.

La phase 3 s’est déroulée du 1er mars 2012 au 31 décembre 2013. La finalité de la phase 3 visait à contribuer à la compétitivité des secteurs économiques porteurs (secteur agropastoral, artisanat rural, travaux publics et services) par une formation professionnelle axé sur l’emploi. Les zones d’intervention prévues pour la phase 3 ont été Sikasso, Mopti et Tombouctou, malgré la situation sécuritaire complexe de Tombouctou. Ainsi le bureau de Tombouctou a développé une approche directe et participative de la population.

La phase 4 s’est déroulée du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2017, avec une prolongation d’une année, en 2018. Prolongeant la phase 3, la finalité de cette phase 4 était de contribuer à la compétitivité des secteurs économiques porteurs par une formation professionnelle axée sur l’emploi.
Pour cette quatrième phase, le PAFP a été l’occasion de nouer un partenariat inédit entre la Coopération suisse et l’Ambassade Royale du Danemark au Mali, puisque cette phase 4 du PAFP représentait la composante 3 du Programme d’Appui à la Croissance Économique et la Promotion de l’Emploi stimulées par le secteur Privé (PACEPEP) financé par la coopération danoise. Le PACEPEP avait pour objectif global le renforcement de la croissance économique inclusive par la génération de revenus et la promotion de l’emploi stimulées par le secteur privé. Ce cofinancement a donc permis au PAFP 4 d’avoir un budget plus conséquent, une couverture géographique élargie (cinq régions au lieu de trois : Sikasso, Mopti, Tombouctou, Ségou et le district de Bamako) et des ambitions plus grandes (40 000 personnes soutenues pour l’emploi et l’amélioration des revenus, au lieu de 15 000).

Les résultats, effets et impacts

Les résultats du PAFP 4 (2014-2017)

Le PAFP 4 a été marqué par un rythme d’activités soutenu. Le Programme et son mécanisme d’intervention sont désormais bien rodés et le dispositif possède une grande capacité de réponse aux sollicitations des populations et des Conseils Régionaux. Ainsi plus de 8 000 personnes ont été formées en 2017 et plus de 46 500 sur toute la phase. 

Les formations sont réparties en 26 domaines d’activités. L’embouche, le maraîchage, l’aviculture et la transformation des produits agricoles restent toujours les domaines dans lesquels le plus de projets de formation sont financés. Toutefois, en 2017, l’embouche passe en tête devant le maraîchage qui a toujours compté le plus grand nombre de projets de formation financés depuis 2014.

Outre l’appui à la demande de formation (jeunes avec ou sans emploi et adultes déjà en activité), le PAFP a également proposé un appui à l’offre de formation, afin d’améliorer la qualité des prestations et les faire mieux correspondre aux besoins des économies locales. Ainsi le PAFP 4 a travaillé avec 1 143 opérateurs de formation, dans 26 domaines d’activités ; il s’agissait de centres de formation, d’entreprises, de Groupements d’Intérêt Economique (GIE), de consultants entrepreneurs ou d’ONG, recrutés localement.  Parmi eux, 628 professionnels ont reçu des formations en ingénierie de formation et ingénierie pédagogique, ainsi que des formations techniques.  Le PAFP a également assuré un suivi-évaluation de ce processus de renforcement des opérateurs de formation.

Les résultats du PAFP 3 (2012-2013)

Lors de la phase 3, 8327 hommes et femmes des régions de Sikasso et Mopti ont été formés et accompagnés dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat rural, du bâtiment et des travaux publics ; 282 projets ont été soutenus, après formation et accompagnement.  Mais l’insertion socioéconomique des personnes soutenues et l’accroissement de leurs revenus restent fragile. De plus l’informel demeure très présent.

A noter que le taux de femmes qui parviennent à améliorer leurs revenus est plus important que celui des hommes ; toutefois leurs revenus demeurent plus faibles.

Côté pilotage, la phase 3 a poursuivi la stratégie prévue : les Conseils Régionaux pilotent effectivement le dispositif mis en place, à travers un cadre partenarial des acteurs publics et privés de la formation professionnelle. Les projets de formation-insertion sont sélectionnés par un comité paritaire des acteurs régionaux et sont financés grâce au fonds régional.

Les résultats du PAFP 2 (2008-2011)

Pour cette phase 2, on peut particulièrement noter que, d’une part, les acteurs nationaux assurent désormais de façon autonome le pilotage, le financement et l’extension du dispositif de l’apprentissage de type dual (avec un fort accroissement des effectifs en formation) ; et d’autre part que les collectivités décentralisées assument la maitrise d’ouvrage de la Formation Professionnelle au niveau régional. Les taux de réalisation sont presque tous supérieurs à 100%.

Les résultats du PAFP 1 (2006-2007)

Pour la phase de recherche-action, les résultats sont très positifs, ils ont mis en évidence une dynamique en faveur de l’extension et la diversification du dispositif d’apprentissage dual.

Les Partenariats

Le modèle du PAFP vise à favoriser le partenariat public-privé, c’est-à-dire une collaboration à long terme entre des institutions publiques maliennes de différents niveaux (national, régional, local) et des acteurs privés (organisations professionnelles, centres de formation, entreprises), de telle façon que les parties prenantes assument ensemble la gestion et les risques, afin de proposer un service efficient aux populations visées. La logique du partenariat est ainsi établie :

  • Le pilotage est assuré par les Collectivités Territoriales et les Services Techniques de l’Etat ;
  • La demande provient de la société civile, des Organisations Professionnelles des différents secteurs d’activités ou encore des entreprises ;
  • L’offre est proposée par les Opérateurs de formation, privés et publics.

Les acteurs-clés du partenariat

Le pilotage du dispositif : Etat

Le partenaire principal au niveau central est le Ministère en charge de la Formation professionnelle, à travers deux organismes majeurs : d’une part la DNFP pour l’ingénierie de formation (avec l’Institut National d’Ingénierie de la Formation à partir de sa création en 2014), la règlementation, l’habilitation des organismes de formation, l’évaluation et certification (DNFP), et d’autre part le FAFPA pour le financement de la formation dans les Centres. 

Les Conceils Régionaux (CR) assurent le pilotage de la formation professionnelle au niveau régional, avec l'appui-conseil des services techniques déconcentrés de l’État. Ce pilotage régional est primordial dans une logique d’efficacité de l’intervention. En effet, compte-tenu de la vaste étendue du territoire malien, chaque région possède des besoins et des potentialités qui lui sont propres. Par conséquent, chaque CR doit faire en sorte que sa région dispose d’un dispositif de formation professionnelle de qualité, organisé et adapté aux besoins de son économie.

La demande : Les Organisations Professionnelles, les entreprises, la société civile
La demande provient des opérateurs économiques, autrement dit les acteurs économiques de la région. Leur contribution au fonctionnement du système de formation professionnelle se situe à tous les niveaux du processus de formation-insertion.

L’offre : Les Opérateurs de Formation (publics et privés)
Les opérateurs sont les centres et instituts de formation, associations, prestataires de services. 
De leur côté, les entreprises artisanales et rurales ont pour mission d’accueillir des apprentis et en assurer la formation pratique dans le cadre de l’apprentissage de type dual.

 

La durabilité du PAFP

Trois éléments attestent de la durabilité du Programme :

L’implication des institutions maliennes

Bien que le niveau de transfert des compétences et surtout des ressources financières aux niveaux des collectivités territoriales demeure encore décevant, il est acquis que, désormais, les politiques publiques au Mali, notamment les politiques de développement économique, sont imprégnées de l’approche formation professionnelle. De plus le système d’offre est piloté par les acteurs nationaux et régionaux. De ce fait, la présence de l’apprentissage est solide et durable dans plusieurs régions du pays.
 

La stratégie Formation Professionnelle

L’approche multi-partenaires et la stratégie en faveur de l’apprentissage dual ont permis de créer des passerelles entre les acteurs, à tous les niveaux : entre les jeunes et l’Etat, entre les personnes formées et les entreprises, entre les opérateurs de formation et les organisations professionnelles, entre les bénéficiaires eux-mêmes, etc. Ces liens forts sont un gage de durabilité.
 

La volonté de duplicabilité

Démarré à Sikasso et Mopti, le dispositif a été étendu à d’autres régions avec un souci de partager les outils et les méthodologies. Des ajustements ont été nécessaires, indiquant que le système est capable de s’auto-adapter en fonction des contextes (par exemple la situation sécuritaire) et des besoins des territoires.

Capitalisation du PAFP

2018, les deux partenaires financiers ont décidé d’un commun accord de prolonger cette phase d’une année, notamment pour préparer le montage du futur « Programme formation professionnelle / Emploi des jeunes et secteur privé ». Cette prolongation est également l’occasion de mesurer les résultats et les effets du PAFP 4, grâce aux études d’impact et de traçabilité des personnes formées, afin de capitaliser les acquis (approches pertinentes / innovantes et effets multiplicateurs) et de diffuser les bonnes pratiques (capitalisation-communication).

Résumé

  • La stratégie du PAFP est pertinente car elle répond massivement aux besoins de formation et d’insertion des populations pauvres ou vulnérables.
  • Le dispositif est reproductible dans d’autres régions, avec quelques ajustements.
  • La stratégie est efficiente : le PAFP a touché 1% de la population en âge de travailler, avec des impacts économiques sur les territoires.
  • Les effets du Programme sont positifs pour les bénéficiaires, non seulement au niveau des chiffres (plus de 30 000 personnes sont actives, plus de 15 000 jeunes sont accompagnés), mais surtout au niveau des effets sociaux : mise en réseau des bénéficiaires, autonomisation des femmes et des jeunes, prise de conscience des jeunes à passer à l’action, etc.
  • Les effets de la stratégie du PAFP sont en grande partie durables, étant donné que les bénéficiaires sont actifs dans le domaine de leur formation. Toutefois la durabilité est compromise par les difficultés d’insertion de certains bénéficiaires, notamment les jeunes sans emploi. Mais le Programme a répondu à ces difficultés (accompagnement à la création d’auto-emploi, mise en réseau des jeunes).

Le Rapport de capitalisation a également analysé les dispositifs innovants du PAFP, en particulier les CRGP, les CFE et les EOJ :
 

  • Le CRGP (Cadre Régional de Gestion Partenariale de la Formation Professionnelle pour l’Emploi) est perçu par tous les acteurs comme un acquis à pérenniser. Il a permis d’accompagner les Conseils Régionaux dans leur fonction de maitrise d’ouvrage de la FP, de les initier aux pratiques de bonne gouvernance, de mettre en place des systèmes d’information sur la FP et de mettre en réseau les acteurs à tous les niveaux (local, régional, national). Le Rapport de capitalisation pointe quelques faiblesses, notamment la capacité à prendre des décisions, les faibles ressources financières, l’implication timide du secteur privé et la faible implication des communes et des cercles. Le Rapport recommande l’élaboration d’un cahier des charges qui définirait le cadre général du CRGP et serait reconnu par le MEFP afin de l’institutionnaliser.
  • Les CFE (Conseillers Formation-Emploi) ont constitué des bons relais entre les acteurs, grâce à leur connaissance des territoires, et ont contribué à l’efficience du Programme (même si les compétences de certains CFE ont été parfois défaillantes).
  • Les EOJ (Espace Orientation Jeunesse) sont un dispositif pertinent qui répond à la problématique de l’employabilité et l’insertion des jeunes, en apportant une écoute et un accompagnement individuel aux jeunes. De plus, c’est un dispositif très efficient, puisque seulement 14 conseillers ont réalisé plus de 15 500 entretiens. Toutefois les EOJ restent des dispositifs déconcentrés et le Rapport recommande une plus grande implication des communautés et des autorités locales pour améliorer la connaissance des populations locales (en particuliers les publics vulnérables, comme les jeunes filles) et la réponse aux besoins locaux.
Le bilan du PAFP
A la fin de la phase 4, on peut relever plusieurs bonnes pratiques dans la mise en œuvre du Programme
Swisscontact au Mali : une présence ancienne et massive

Swisscontact est présente au Mali depuis 1989 et travaille avec le gouvernement, le secteur privé, les collectivités territoriales et les structures de formation, en soutenant la croissance du secteur privé, à travers l’accès des jeunes et des acteurs de l’économie à la formation professionnelle pour l’emploi et l’amélioration de leur situation socioéconomique. Grâce à ses différentes actions au Mali, Swisscontact a acquis une reconnaissance de son expertise dans les domaines de la formation et l’insertion professionnelles, ainsi que celui de la promotion des économies locales.


Swisscontact a exécuté et mis en œuvre plusieurs programme et projets d’envergures dans le domaine de la formation professionnelle et a permis aux populations rurales et urbaines d'accéder à un emploi et d'améliorer leurs revenus.

Le Programme d’Appui à l’Apprentissage (PAA), exécuté en trois phases, financé par la DDC, qui a contribué à l’institutionnalisation du système de formation par apprentissage de type dual dans le secteur de l’artisanat (voir pages suivantes).

Le Projet « Baara Dege », 2010-2011, financé par la BAD au Mali et la DDC, qui a permis la formation dans les métiers de la construction et du bâtiment sur les chantiers des infrastructures. 

Le Projet « Sahel Agro Formation », 2010-2012, financé par l’Union Européenne, qui a permis la mise en place d’un système de formation et de qualification Professionnelles adapté, dans le secteur de l’agriculture, au Mali et au Niger. 

Le Programme d’Appui au Sous-Secteur de l’Irrigation de Proximité (PASSIP), en 2013, avec un volet Ingénierie de formation dont Swisscontact était responsable dans la composante 2 du Programme.

Le Projet d’Appui aux Jeunes Entrepreneurs (PAJE-Nièta), de 2010 à 2015, exécuté en collaboration avec l’organisation américaine EDC (Education Développent Center), sur financement de l’USAID. Swisscontact était le responsable de la conception et la mise en œuvre et le suivi des actions de formation, l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat des jeunes ruraux de 16 à 25 ans. 

Le Projet Insertion des Enfants Vulnérables (PIEV), en 2015, financé par l’UNICEF, qui vise à favoriser l'insertion socioéconomique des jeunes de 14 à 19 ans des communes de Mopti et Gao, touchés et fragilisés par le conflit des régions du Nord Mali. 

Le Programme Formation et Insertion dans le Bassin du Niger (FIBANI), de 2013 à 2015, financé par les Pays-Bas dans les régions de Ségou et Koulikoro, dont l’objectif était l’amélioration des revenus des producteurs agricoles et ruraux grâce à des dispositifs performants de Formation-Insertion Agricole et Rurale adaptés aux besoins du marché. 

Le Projet de Promotion de l’entreprenariat rural à travers l’épargne-crédit (WASA), de 2011 à 2017 (sept années d’exécution), financé par la Fondation Hirschmann (Suisse). 

Le Programme d’Appui à la Formation Professionnelle (PAFP), exécuté en quatre phases (2006-2007, 2008-2011, 2012-2013, 2014-2017), financé par la DDC, qui vise à contribuer à la compétitivité des secteurs économiques porteurs par une formation professionnelle axée sur l’emploi. La 4ème phase financée par la DDC et par la coopération danoise intervient dans les régions de Mopti, Ségou, Sikasso, Tombouctou et le district de Bamako. Le PAFP bénéficie d’une prolongation d’une année en 2018, qui est mise à profit pour capitaliser les acquis du programme.

4 Portraits - 4 Parcours au Mali - La formation professionnelle, clé de la réussite