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Qui vient ? qu’est ce qui les motive ? que font- ils ici ? comment pouvons-nous mieux les servir ? comment pouvons-nous mieux influencer leurs décisions, voilà en partie les questions posées afin de définir les différents flux de visiteurs grâce à une animation d’ateliers précise et des outils pertinents.
Les principes de la méthodologie d’analyse des flux de visiteurs se base sur l’orientation des visiteurs, leurs besoins et sur la durabilité, ainsi que l’analyse et la définition d’actions à mettre en place, et toujours le réajustement en fonction de l’évolution des caractéristiques et des besoins des visiteurs.
Cette analyse est le fruit d’un ensemble de vecteurs fondamentaux qui ont régulé sa progression, on citera entre autres l’implication des acteurs concernés par le tourisme, la sélection des flux prioritaires pour les acteurs locaux, en prenant en compte la situation du COVID, et qui ont donc mis l’accent sur le marché interne marocain.
L’analyse a également permis de mettre en exergue les axes d’amélioration proposés à l’issue des ateliers par catégories et par ordre de priorités.
Concernant le volet infrastructure pour la région, on citera notamment la mise en place de services de première urgence, la sécurité de la baignade, la mise en place de ssanitaires dans les lieux d’attraction, l’aménagement de zones de repos sur la route en structures légères pour haute saison, et la présence de guichets bancaires.
L’aspect durable a quant lui a été également soulevé, les résultats de l’analyse identifiant plusieurs points d’amélioration pour préserver le patrimoine de la région et les ressources naturelles. Les acteurs locaux ont mis l’accent sur la connaissance de l’importance des sites d’intérêt écologiques et biologiques SIBEs et des zones Ramsar et des mesures à prendre dans le domaine du tourisme pour les sauvegarder. La gestion des déchets, la gestion de l’eau, la régulation de l’utilisation du bois pour le chauffage, et la sauvegarde de l’architecture traditionnelle font partie des axes prioritaires pour asseoir les bases d’un tourisme durable dans la région.
L’analyse révèle aussi la nécessité d’agir au niveau des hébergements. Les axes d’amélioration recommandées par les acteurs locaux prévoit l’augmentation du nombre de gîtes et l’installation des zones de camping en lien avec les gîtes. L’analyse mentionne aussi de rehausser le confort général des hébergements de « base » et celui des espaces de repos, sans oublier la réhabilitation sur les plans architectural et décoration d'intérieur en misant sur les spécificités locales et traditionnels.
La restauration a été longuement abordée et fait partie des axes prioritaires à soutenir, il est question donc de pouvoir intervenir sur la diversification des menus dans les hébergements et d’en améliorer la qualité.
Toujours sur le volet restauration, l’approvisionnement reste un axe majeur à améliorer pour les groupes de randonnée et de grimpeurs, la régularité de la disponibilité des produits de base s’avère être un atout à mettre en place.
Le dispositif d’information pour les visiteurs est mis en lumière grâce à cette analyse , les acteurs locaux ont listé les besoins de la région en terme de dispositif d’information tel que le référencement des hébergements, restaurants, sites touristiques sur les sites digitaux (google map, trip advisor, site web du CRT…), la conception d’outils de communication et d’ information distribués par les prestataires et le personnel touristique sur les activités à réaliser avant l’arrivée des visiteurs, mais surtout en situe, ainsi que le renforcement de la signalétique notamment sur les passages des flux identifiés comme prioritaires.
Les compétences à acquérir afin de pouvoir tenir l’engagement d’un tourisme durable de la région ont été aussi identifiées : le développement de produits touristiques répondant mieux aux besoins des visiteurs, de l’innovation en matière d’idées pour concevoir des activités et des circuits touristiques adaptés aux visiteurs, la maitrise des techniques de promotion et communication.