« Avant, la création de ce centre, nos enfants erraient dans la rue et nous étions inquiets de ce qui pourraient leur arriver. En dehors du chômage, nos jeunes filles surtout font face aux problèmes liés au mariage précoce ou à l’exode rurale.
Grâce à notre association nous faisons le « porte à porte » pour sensibiliser les parents afin qu’ils inscrivent leurs enfants déscolarisés ou non scolarisés au CCEAJ.
Grâce à ces sensibilisations de proximité, nous faisons de manière régulière le suivi des CCEAJ, l’occasion de relever les absents et d’y remédier en discutant avec les parents et leur famille pour trouver ensemble des solutions. Ce rythme nous a permis de maintenir une bonne fréquentation.
Enfin je lance un appel à tous les parents soucieux de l’avenir de leur enfant de l’inscrire au CCEAJ. Parce que si moi, j’avais été à l’école, mon rôle de présidente AME aurait été plus efficace et j’aurai plus d’initiatives pour mener à bien ma mission. »