Différents participants venus des milieux urbains et des territoires ont échangé sur les défis et barrières que rencontrent les femmes dans le milieu professionnel et social. Il s’agit notamment des mauvaises interprétations de certains versets Biblique ; du non-respect des lois en faveur de la femme ; de la peur des préjugés et stéréotypes dans la société etc.
Cette phrase est la plus véhiculée dans la communauté par la majorité d’hommes et certaines femmes. Ces derniers s’adressent particulièrement aux femmes qui ont pris le courage de poursuivre leur rêve en pratiquant des métiers et/ou profession dits « masculins ».
La cheffe de projet UPEG (Uni.es pour l’égalité des genres), Madlaina Bruderer, a reconnu que dans différentes rencontres faites sur terrain des questions sur les barrières et le leadership féminin ne cessent de surgir. Ainsi, Swisscontact essaie d’améliorer et donner aux femmes la capacité de continuer avec leurs vies et de trouver un moyen de survivre.
Au moment de l’échange, certaines femmes leaders ont partagé leurs témoignages sur les défis rencontrés dans leur quotidien et les stratégies qu’elles ont mis en place pour les surmonter.
Parmi les recommandations formulées afin de réduire les violences basées sur le genre et faciliter l’accès au marché de travail pour les femmes figurent l’intensification des séances de sensibilisation au niveau communautaires sur le leadership féminin et la masculinité positive; organiser des sensibilisations à l’égard des leaders religieux; faire le plaidoyer auprès des décideurs pour la mise en pratique des lois qui promeuvent l’émergence des femmes.
Pour cette année, la journée internationale des droits des femmes a été célébré sous le thème : « investir en faveur des femmes », accélérer le rythme.
Il sied de rappeler que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Uni.es pour l’égalité de genre, UPEG, financé par l’union européenne, exécuté par Enabel et mise en œuvre par Swisscontact au Sud Kivu.