Cet atelier a été l’occasion pour les membres de l’équipe d’échanger avec les partenaires clés du programme notamment les Organisations Socio Professionnelles (les unions départementales des organisations professionnelles des éleveurs des ruminants et les unions départementales des Producteurs) ; la fédération nationale des producteurs de mangue, les agences territoriales de développement agricole (pôles 1, 4), les Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Atacora, Donga, Alibori et Borgou), la Direction du Conseil Agricole, des innovations et de la formation entrepreneuriale (DCAIFE) et le prestataire Canal Développement.
L’enjeu de cet atelier de deux jours était de pouvoir communiquer sur la phase 2 du programme et de faire partager ses expériences afin que d’autres programmes puissent s’en inspirer dans le futur. En effet, cette phase, mise en œuvre par le Consortium Swisscontact-LARES dans dix communes, a su enregistrer un certain nombre d’acquis grâce à un processus participatif et à l’adoption d’une nouvelle approche de responsabilisation des acteurs à la base pour une appropriation et une internalisation des procédures et processus.
Après l’ouverture officielle marquée par l’intervention du Chef de Programme, l’ensemble des acquis contenus dans le rapport de capitalisation sont passés en revue pour une meilleure compréhension et partage. Il s’agit des fiches de capitalisation ; (ii) des guides de bonnes pratiques ; (iii) des plaquettes ; (iv) des dépliants ; (v) des affiches ; (vi) une pièce de théâtre ; (vii) des films de capitalisation ; (viii) des émissions radiophoniques. A l’issue de cette série de présentations suivies d’échanges, les participants ont eu une idée encore plus précise des résultats et impacts du programme.
Résultats et impacts du programme
Réactions de quelques participants
« Cet atelier de dissémination des produits de capitalisation de PASDeR 2 nous a permis de bien comprendre la portée de l’intervention de cette phase, d’internaliser l’approche de PASDeR et de saisir toutes les dimensions de cette approche. Nous avons eu de fructueux échanges qui permettront d’améliorer les résultats afin que PASDeR 3 puisse mieux faire. Il est important que les structures décentralisées que sont les Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA) et les Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP) soient informées en profondeur des acquis afin de pouvoir les mettre à l’échelle ».
« Cet atelier a permis de mieux communiquer avec des acteurs étatiques au niveau départemental qui ne sont pas forcément très imprégnés des diverses activités menées par les techniciens positionnés dans les communes. C'était une occasion de partager avec ces acteurs les points forts du programme, de passer en revue tout ce qui a été positif mais aussi quelques cas d’échecs. Le mode de communication avec ces acteurs a été aussi au cœur des discussions pour son renforcement dans la mise en œuvre du PASDeR 3 ».
« Les bonnes expériences de PASDeR 2 ont été partagées ainsi que les aspects négatifs. Ces derniers seront utiles à ceux qui viennent de prendre le programme au vol comme nous. Il nous revient donc de les capitaliser aussi pour ne pas reprendre les mêmes erreurs et ainsi rendre les actions du programme plus performants sur le terrain ».
« Nous prendrons les dispositions nécessaires pour une bonne vulgarisation des résultats de PASDeR 2 qui sont tangibles et édifiants. Je recommande à l’endroit de PASDeR 3 une meilleure implication de la Direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dans toutes les activités qui seront dorénavant menées ».
« PASDeR 3 doit maintenant travailler sur les mauvaises pratiques et amener les bénéficiaires à être indépendants pour une bonne pérennisation des acquis du programme ».
Les attentes à la fin de l’atelier ont été globalement comblées. Tous les supports de capitalisation du PASDeR2 élaborés sont mis à la disposition des participants pour une meilleure dissémination des acquis. L’une des plus fortes recommandations formulées concerne le renforcement de la collaboration des organisations socio professionnelles avec les structures déconcentrées de l’Etat pour un accompagnement accru. Ceci devra se traduire par de fréquents échanges, le partage de planifications et de tous les autres documents illustrant les actions de synergie.