Billet Express digitalise le transport routier 

Partant du constat que la digitalisation tarde dans le domaine des transports au Mali, pays enclavé où le transport terrestre est le plus favorisé, Aboubacar avec son équipe lance une billetterie en ligne en partenariat avec des compagnies de transport locales. Grâce à cette digitalisation, les voyageurs peuvent réserver leurs billets de transport à distance depuis leur téléphone mobile.  Billet Express propose actuellement des billets pour les déplacements à l’intérieur du pays mais aussi à l’échelle internationale dans sept autres pays de la sous-région.

A la création de l’entreprise, l’équipe de Billet Express a rencontré des difficultés à garantir les partenariats auprès de leurs différents collaborateurs faute de moyens financiers, à développer le besoin de ce nouveau service digital et à s’organiser dans l’environnement du transport malien, qui peut parfois être chaotique.

Billet Express a pris connaissance du FACEJ par le Facilitateur Jokkolabs. Grâce à l’appui du FACEJ et l’accès au crédit bancaire, l’entreprise a pu garantir les partenariats avec les compagnies de transport et développer une stratégie commerciale efficace afin de promouvoir leur service.

La pandémie du Covid-19 a malheureusement impacté les activités de Billet Express. Les frontières étant fermées, l’entreprise n’a pas pu réaliser de ventes pendant une année. Cependant, les équipes ont su se retourner et ont associé à leur service de billetterie un service de livraison de colis. Cette démarche leur a permis aujourd’hui d’augmenter leur chiffre d’affaires et de rembourser intégralement le prêt bancaire.

Après le remboursement de leur prêt bancaire, Billet Express a bénéficié d’une subvention lui permettant d’acheter des motos tricycles de bonne qualité et de créer de nouveaux emplois.

« Quand on vous aide, il ne faut pas oublier d’aider les autres » - Aboubacar Sidiki Sangaré

Bien que la communication avec les banques fût au début difficile, Billet Express se sent soutenue et en confiance. Aujourd’hui, Aboubacar continue de faire des opérations et remarque que les banques essayent d’adapter leur fonctionnement aux start-ups.