Arrivée à Beni Mellal, il faut encore 60km pour arriver à el Kssiba et continuer à monter 60 autres kilomètres jusque Aoujgal, nous sommes reçus par Abdelali Nadir, un jeune homme confiant. Sur les conseils avisés de sa grande sœur Saida Nadir son expérience de gîteur commence en 2013, il nous raconte l’histoire du gîte et de son expérience de la réhabilitation du gîte avec Swisscontact et ses partenaires.
Comment vous est venue l’idée de créer un gîte, racontez- nous l’histoire ?
C’était l’idée de mon père et de ma sœur Saadia, au début c’était les chasseurs qui venaient se loger chez nous et ils étaient considérés comme des invités, mon père en déduit qu’il fallait une chambre pour les invités de passage, ma sœur à participer à la réflexion et à commencer les démarches administratives pour avoir le statut de gîte et chaque année depuis 2013 nous avons commencé à aménager tout doucement et aujourd’hui le résultat et satisfaisant.
Par quel chantier prioritaire avez-vous commencez et étiez-vous d’accord par ce qui a été proposé par les architectes ?
Tout d’abord nous tenons à remercier l’accompagnement de Swisscontact, nous en temps qu’habitation touristique rural, Gîte Aoujgal nous avions un problème de capacité d’hébergement et la seconde contrainte était que nous n’avions pas de commodités sanitaires dans les chambres, pas de salle de bains et nos clients nous ont toujours demandé de remédier à cela mais nous n’avions pas le financement.
En cela Swisscontact nous a permis de réhabiliter les chambres avec des sanitaires et aménager des terrasses, nous avons initié les travaux le mois de Novembre 2021 et nous avons accusé un peu de retard dû au climat.
Le programme TDSM exige une participation à hauteur de 40% du montant global du coût des travaux …comment avez-vous participez ?
Nous avons participé à hauteur de 20% en financement et le reste à été délivré sous forme de travaux, nous avons construits d’autres aménagements pour optimiser toute la rénovation en cours
Vous avez bénéficié de la formation sur les critères GSTC, quel est votre action concrètes pour mettre en pratique ses critères mondiaux du tourisme durable dans votre gîte ?
Notre première action pour mettre en pratique ces critères a été de construire ce gîte avec des matériaux naturels en respectant l’architecture de la région et son patrimoine en utilisant les matériaux locaux.
Quels sont les services que vous proposez à vos clients ?
Cette région est très appréciée par les touristes grâce aux greniers d’Aoujgal, les gorges Attach, les vestiges des anciennes bases militaires du protectorat et évidemment la restauration et l’hébergement, notre offre s’articule principalement autour de la randonnée sur ces sites.
Quels ont été les plus grosses difficultés que vous avez rencontrés lors de ce chantier de réhabilitation ?
La plus grande difficulté a été la météo, nous avons accusé du retard dû au climat, l’entreprise en charge des travaux à eu un peu de mal à mener les travaux à cause des conditions météorologiques mais nous avons pu dépasser cela, nous estimons avoir une très belle relation avec Swisscontact et tous les partenaires.
Quelles sont vos attentes aujourd’hui, allez-vous impactez les tarifs d’hébergement ?
Effectivement nous allons devoir monter un peu les tarifs vu les investissements qui ont été entrepris, une toute petite hausse qu’on annoncera à nos clients habituels et nous comptons générer de nouveaux clients.
Quels sont vos attentes pour les autres formations inclus dans le programme TDSM ?
Nous avons besoin surtout besoin d’être formés sur les techniques pour attirer de nouveaux clients, la relation avec le client pour que le gîte garde une bonne image et celle de la région également.