Swisscontact Bénin, un engagement de longue date en faveur de l’amélioration de la qualité de la Formation Professionnelle au Bénin 

Swisscontact est présente au Bénin depuis 2002. Pour favoriser le développement économique et la lutte contre la pauvreté, nous exécutons des programmes dans deux domaines à savoir : le développement des compétences et l'agriculture durable.  

La question de la qualité de la Formation Professionnelle se trouve depuis toujours au cœur des préoccupations et des interventions de Swisscontact au Bénin. Le système de l’EFTP béninois reste en effet toujours marqué par de nombreux dysfonctionnements ayant une incidence directe ou indirecte sur sa qualité et sa performance. Parmi ceux-ci, on peut citer notamment : 

  • La faible réactivité du système face aux mutations économiques ;
  • Une fonction limitée d’observation et d’informations sur le marché du travail ;
  • Une capacité d’accueil insuffisante et une faible équité dans la répartition des jeunes et adultes ;
  • Un déficit en matière de formation et d’encadrement du personnel enseignant et formateur ;
  • La piètre qualité et quantité des équipements techniques et pédagogiques ; • Une part encore limitée de la formation par alternance ;
  • Un dispositif de certification et de qualification à rénover et à généraliser ;
  • Une gouvernance trop centralisée et peu inclusive ;
  • Un financement de l’EFTP largement insuffisant et peu diversifié ;
  • Un coût de la formation relativement élevé pour les ménages et
  • Une faible attractivité du système de l’EFTP.

L’analyse du système de l’EFTP au Bénin fait ainsi apparaître une grande faiblesse dans la mise à disposition du marché du travail de ressources suffisamment qualifiées, posant par là un problème d’adéquation du produit sortant avec les exigences de l’économie. Non seulement le système de l’EFTP ne répond qu’insuffisamment aux besoins réels ou potentiels de l’économie, mais sa qualité laisse également fortement à désirer. Il se caractérise par une qualité des formations qui s’avère sensiblement améliorable et un fonctionnement peu « entrepreneurial » de la plupart des centres et établissements publics et privés de formation, dû notamment à un environnement physique et pédagogique peu approprié et souvent pauvre: vétusté de nombreuses infrastructures, manque ou insuffisance des outillages et des équipements, absence de matière d’œuvre en quantité suffisante pour assurer des travaux pratiques, carence de programmes de formation et de supports didactiques adaptés et favorisant le développement de compétences des apprenants, souvent manque de qualification, de motivation et d’encadrement des formateurs et des personnels administratifs, etc.