Répartis entre Idjwi Nord (200), Murhesa (80), Bagira (120) et Panzi (20), ces jeunes suivent une formation technique intensive de trois mois, suivie d’un accompagnement de six mois supplémentaires. Les métiers (Cordonnerie & Maroquinerie, Peinture, Coiffure Mixte, Maçonnerie, Mécanique Moto, Menuiserie, Ajustage & Soudure, Boulangerie ainsi que Production et Posage des pavés) ont été choisis par ces apprentis en fonction des besoins du marché local. Cette adéquation entre la formation et la demande économique est au cœur de la stratégie de Swisscontact : orienter et former pour insérer durablement.
Pour beaucoup, l'arrivée dans ces ateliers marque une véritable rupture avec un passé d'incertitude. Avant de rejoindre PROMOST IV, l'horizon était souvent flou. Comme le confie Lydie OMBENI, 30 ans, mère de trois enfants, apprentie en Cordonnerie & Maroquinerie :
PROMOST IV s’adresse en priorité aux jeunes déscolarisés, orphelins, personnes en situation de handicap, femmes victimes de violences, déplacés internes et ex-combattants. En leur offrant une seconde chance, le programme agit comme un levier d’inclusion sociale et économique.
Sur les sites de formation, les jeunes portent fièrement leurs tenues professionnelles. Leur motivation est palpable, et leurs témoignages en disent long sur l'impact de cette formation. Joël IRAGI, 39 ans, père de trois enfants, qui se forme en mécanique moto, partage son soulagement :
Une autre voix s'élève, celle de Blessing BARUME, 26 ans, en formation d’Ajustage & Soudure :
Le programme PROMOST IV ne se limite pas à l’apprentissage technique. Il contient des modules de développement personnel, de gestion des conflits, de santé sexuelle et reproductive, ainsi que de formation entrepreneuriale et financière. Cette approche holistique renforce la résilience des jeunes et leur capacité à s’adapter aux réalités économiques, transformant non seulement des compétences, mais aussi des vies.
Les cycles précédents ont démontré une augmentation significative des revenus et une meilleure insertion professionnelle des jeunes formés. Ce nouveau cycle vise à consolider ces acquis et à générer des données probantes pour orienter les politiques publiques. Swisscontact incarne ici sa mission : libérer le potentiel de l’initiative privée pour un développement durable, inclusif et fondé sur la coopération. Il ne s’agit pas seulement d’un chiffre ; derrière ces 420 jeunes se trouve des visages, des histoires, et des avenirs qui se dessinent.