Rencontre avec Mahamadou Harou, pépiniériste à la commune d’Alberkaram  

N’ayant jamais été scolarisé, Mahamadou faisait du maraichage avec son père depuis son plus jeune âge. Ambitieux dans l’acquisition d’autres compétences pour améliorer son travail, il a voulu suivre la formation de perfectionnement sur la transplantation et le rangement des plants de culture.

« Le maraichage que j’exerçais avec mon père me permettait d’avoir un bénéfice avoisinant les 40 000 F CFA par an. On travaillait aux abords du barrage de Kassama, et je cultivais aussi le mil en saison hivernale. En tant que maraicher c’est très utile pour moi d’apprendre le travail des pépinières. La vente des plants à rehausser considérablement mon bénéfice.

La préparation du terrain et les mesures des terres à ensacher sont très importantes à maitriser pour réussir sa pépinière.

A part la pisciculture et le maraichage, les bords de notre barrage sont vierges, il n y a pas de jardins donc je souhaite que d’autres jeunes comme moi puisse s’inspirer et créer des jardins aux alentours, ainsi je peux leur vendre mes plants au lieu de les vendre à Zinder ville ou dans les communes voisines. »