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Les résultats permettront de cerner les compétences à acquérir ou à améliorer chez les transformatrices de poissons à partir des objectifs à atteindre, des éventuels problèmes à régler et des changements à anticiper pour lesquels la formation est une réponse. L'étude vise à identifier les facteurs technologiques et les nouvelles pratiques qui sont sources de changement et donc de besoins de formation. Elle cible les transformatrices des poissons tilapia et des poissons-chat africain, des poissons pêchés dans le milieu naturel dans les eaux continentales et ceux pêchés dans la mer. Le deuxième objectif important de l'étude est de trouver des solutions à long terme pour le secteur de la formation. Ce dernier a traditionnellement été dominé par les donateurs, mais il y manque des modèles de financement durables. L’analyse permettra donc de rechercher les partenaires privés locaux les plus aptes à offrir ce service à l’avenir sur une base commerciale sans le soutien des donateurs.
Le projet accompagnera ces partenaires privés afin qu’ils renforcent les capacités des transformatrices de poissons frais sur des techniques innovantes et modernes de fumage de poissons et leur fournissent des équipements performants de transformation pour une amélioration de la qualité des produits transformés et une augmentation de leurs revenus. L’adoption de ces nouvelles techniques de fumage aura également un impact positif sur leur santé et sur l’environnement.
La mission est effectuée selon une démarche participative. Le prestataire, avec l’appui d’un spécialiste en agroalimentaire, recherche les spécificités des besoins individuels des personnes ciblées afin de leur permettre d’avoir des appuis spécifiques et d’être mieux outillées. Les besoins collectifs sont ensuite collectés grâce à des discussions en focus group.
De ce fait, la présidente ainsi que les membres de l’association des transformatrices de poissons d’Ifangni rencontrés donnent un aperçu des thématiques sur lesquelles elles souhaitent se faire renforcer. « Nous utilisons déjà une technique améliorée (FTT Thiaroye) pour fumer nos poissons. Malheureusement, les clients ne connaissent pas la valeur de cette technologie qui est mieux pour la santé des transformatrices et produit des poissons de meilleure qualité. Nous souhaitons nous former pour une meilleure présentation de ces produits en vue de leur exportation » affirme avec conviction la présidente.
Une vision globale de la situation des transformateurs de poissons aidera Béninclusif à façonner davantage le secteur de la formation. Des co-investissements mieux ciblés dans le renforcement des capacités contribueront à créer un climat de confiance.