Interview du Directeur Régional Adjoint de l’Enseignement Primaire de Dosso

28.05.2020
Echange avec Noma Dogari Adamou, Directeur Régional Adjoint de la Direction Régionale de l’Enseignement Primaire de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique de Dosso.

Depuis quand Swisscontact est en partenariat avec vos services ? à travers quel programme ? Dans quelles localités ?
 « La Direction Régionale de Dosso est en partenariat avec Swisscontact depuis 2015 à travers le PEAJ (Programme d’Education Alternative des Jeunes). Comme son nom l’indique, ce programme offre une éducation alternative à des jeunes filles et garçons âgés de 9 à 14 ans qui sont déscolarisés ou qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Le PEAJ intervient dans six communes de la région (Bengou, Doumega, Guéchémé, Karakara, Tounouga et Yelou) à travers 124 CEAJ (Centres Communautaires d’Education Alternative des Jeunes). »


Comment facilitez-vous l’intervention de SWISCONTACT ?
« Dans le cadre de notre partenariat avec le PEAJ, nous facilitons l’implantation des CCEAJ au sein des écoles primaires des villages. Notre Direction Régionale met à la disposition de chaque CCEAJ un enseignant payé par l’Etat, nous assurons l’accompagnement pédagogique de ces enseignants à travers nos services techniques déconcentrés (inspecteurs et conseillers du formel et du non formel). La Direction Régionale participe également à l’élaboration et à la mise en œuvre du programme des CCEAJ. »



Quels résultats observez-vous à la suite de l’intervention du PEAJ
« Ce projet a permis un éveil de conscience des parents sur l’importance de la scolarisation de leurs enfants. Grâce au PEAJ des jeunes filles et garçons déscolarisés ou non scolarisés bénéficient d’une formation de seconde chance qui leur permet ensuite d’être orientés vers la formation professionnelle ou l’enseignement général »



Quel est votre avis sur l’intervention de SWISSCONTACT ?
« C’est une bonne alternative à l’endroit des jeunes non scolarisés ou déscolarisés, dont le nombre augmente crescendo. Les communes à elles seules ne peuvent pas gérer les cohortes et le système non plus par manque d’innovations. Nous espérons que le PEAJ aura une extension vers d’autres communes de la région »