Interview de la Directrice Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant (DRPF/PE) de Maradi

27.10.2020
Echange avec Mme Adam Jariram, âgé de 58 ans, Directrice Régionale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant (DRPF/PE) de Maradi depuis 2014, dans le cadre du projet sur les alternatives aux poursuite judiciaires (PAPJ) financé par Unicef.

Depuis quand Swisscontact est en partenariat avec vos services ?


« Nous travaillons avec Swisscontact depuis 2018 à travers le Conseil Régional de Maradi à qui on fournit la liste des enfants suivis par notre service désirant suivre une formation professionnelle, mais ce partenariat s’est vraiment concrétisé avec le PAPJ dans la mise en œuvre de ses activités avec les enfants en conflit avec la loi en janvier 2020. »

Quel est l’impact de ce partenariat avec Swisscontact dans la protection des enfants ?


« Swisscontact, à travers le PAPJ, est un partenaire qui œuvre beaucoup dans le domaine de la protection de l’enfant. Swisscontact a mis en place deux dispositifs de formation dont nous sommes convaincus de leurs pertinences, à savoir l’apprentissage tutoré et les formations initiales professionnalisantes pour les jeunes en conflits avec la loi. Ces dispositifs permettent aux enfants d’avoir de réel débouchés à l’issue de leurs formations. Nous avons aussi eu à organiser avec l’appui de Swisscontact deux grands évènements à savoir « la journée de l’enfant africain » les 15 et 16 juin 2020 et « la journée internationale de la jeune fille » le 11 octobre 2020 qui ont permis à notre service de sensibiliser les populations de Maradi sur la protection des enfants. »



Comment facilitez-vous l’intervention de l’équipe ?

« Nous avons accompagné Swisscontact en mettant à disposition nos centres de formation, en assurant le suivi post-carcérale, le suivi des enfants placés en apprentissage et la sensibilisation des parents des jeunes bénéficiaires. »

En conclusion ?  

« D’une manière générale l’intervention de Swisscontact est très positive, elle nous encourage en tant que premier acteur de la protection de l’enfant. Nous souhaitons que notre collaboration soit davantage renforcée. A travers ce projet nous sommes fiers de voir des enfants en conflit avec la loi formés qui se sont inséré socio-professionnellement à travers des activités génératrices de revenus et qui sont aujourd’hui devenu autonome. »