Le 8 février 2018 à l’Institut des Régions Arides de Médenine, une restitution de la première partie de l’étude a été effectuée par le chef de mission, le Prof. Emmanuel Reynard de la faculté de géologie de l’Université de Lausanne, en présence d’officiels, invités et de médias nationaux et locaux, sous la présidence du Gouverneur de Médenine et du Directeur général de l’ONM.
Réalisée par une équipe de sept universitaires spécialistes dont cinq tunisiens, l’étude a largement démontré que le Dahar peut prétendre au classement des géoparcs mondiaux UNESCO avec 29 sites d’intérêt géologique majeur identifiés, dont 6 sites de valeur universelle, ce qui est remarquable, et 14 sites comportant également un intérêt touristique. Parmi ces sites figurent des « ksour » et des villages citadelles historiques emblématiques qui constituent de véritables joyaux pour la plupart en voie de dégradation. Ce qui rend le projet de géoparc et la protection qu’il suppose d’autant plus pertinent.
La restitution qui comprenait également une proposition de comité de pilotage pour la création du géoparc, a été suivie d’un débat de plus de deux heures destiné à enrichir les conclusions de l’étude dont la version finale sera présentée avec une feuille de route en avril prochain à Tunis devant les nombreux ministères concernés ; avant d’être communiquée aux habitants de la région lors de plusieurs séances d’information prévues durant l’année 2018.