Avant de bénéficier de la formation du SIFA, Bassabassatou Moussa faisait le commerce de la boule (bouillie à base de farine de mil) qui lui gênerait près de dix mille francs par mois. Passionnée de jardinage, et ayant entendu parler du SIFA par le chef de son village, elle s’est inscrite sur la liste des apprenants et a intégré la 3ème promotion en 2018.
Après une formation de huit mois, Bassabassatou s’est installée à son propre compte sur un terrain qu’elle a hérité de ses grands-parents où elle cultive désormais l’oignon, le chou et la salade. La récolte de ces légumes lui procure un chiffre d’affaire avoisinant cent soixante mille francs CFA par mois.
« Grâce au SIFA j’ai pu apprendre un métier que j’aime et qui me permet de bien gagner ma vie. Le SIFA est pour nous les jeunes, filles et garçons, un cadre d’apprentissage d’un métier à long terme et un moyen de lutte contre l’exode. »