Présidé par le représentant de la Direction de la Production Végétale, l’atelier a connu la participation des différents acteurs, parties prenantes notamment, l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB), l'ATDA 5, les chefs des cellules communales de Klouékanmè et de Zakpota, le représentant de la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP) du Couffo, les Unions communales des coopératives des producteurs d’agrumes de Lalo, Klouékanmè, Dogbo, Toviklin, les pépiniéristes, les producteurs et les transformateurs d’agrumes, les fabricants et distributeurs d’intrants et un projet intervenant dans le secteur, ARISA B qui est financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par ENABEL.
L’ouverture officielle a été marquée par les allocutions du Chef de Projet « Béninclusif » de Swisscontact et du représentant du Directeur de l’ATDA 5. Après la cérémonie d'ouverture suivie de l’installation du présidium devant conduire les travaux, cinq communications ont été passées en revue. Il s’agit des présentations relatives au projet Béninclusif ; au plan d’intervention de ce projet sur les agrumes ; aux intrants spécifiques adaptés à la production des agrumes ; à la situation des nouvelles variétés d’agrumes et à l’état des lieux de la structuration des acteurs de la filière agrume dans les départements du Couffo et du Zou.
A la suite de cette série de présentations, les participants ont été répartis en deux groupes qui ont travaillé sur respectivement l’identification des variétés d’agrumes locales à promouvoir et de celles importées assorties de leurs plans d’action. A l’issue des restitutions des travaux de groupe et des échanges, les participants ont eu une idée plus ou moins précise des activités à réaliser au cours de l’année 2021 dans le secteur agrume.
Les attentes à la fin de l’atelier ont été globalement comblées. Des variétés locales susceptibles d’être améliorées et promues (Tangelo, Orangers, Wekiwa), ainsi que des variétés d’agrumes à importer (Pera et Hamlin) ont été proposées de commun accord avec les structures étatiques (ATDA5, INRAB, DPV, DDAEP) et les acteurs clés du secteur. L’une des plus fortes recommandations formulées concerne l’élaboration par l’ATDA 5 d’un document d’analyse approfondie de ces variétés retenues, qui sera soumis aux autorités ministérielles pour avis et autorisation de mise en œuvre. Une feuille de route a été mise en place à cet effet.
Les travaux de cet atelier ont pris fin après quelques conseils du Chef de Projet qui a exhorté les partenaires à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre efficiente et efficace des actions identifiées et pour la structuration diligente des faitières communales du secteur agrume.