C’est ainsi que la présidente du groupement Aicha Harou, âgée de 32 ans et mère de 4 enfants, a prévu cette année, avec l’appui de Swisscontact, une formation en transformation agroalimentaire, notamment celle d’extraction d’huile d’arachide et la production de tourteaux.
Grâce à son niveau d’étude (3ème), Aicha a su formaliser le statut de son groupement dans un cadre légal. Ayant une reconnaissance officielle, leur groupement gagne en visibilité et cela leur permettra de prétendre à des appuis, notamment au niveau communal.
« Notre autonomisation est essentielle non seulement au bien-être de personnes, de familles et de communautés rurales, mais également à la productivité économique générale. J’en ai pris conscience quand je suis devenue veuve et que je devais m’occuper de mes enfants orphelins.
J’ai eu la chance d’être soutenue par des femmes battantes et soucieuses de leur avenir, malgré les nombreux défis auxquels nous somme confrontées. Et grâce à Dieu nos activités marche bien. Notre taux de productivité a largement augmenté et le capital aussi.
Nous commençons déjà à réfléchir sur la prochaine activité de la journée internationale des droits de la femme pour l’année prochaine ».