Des compétences pour construire (Skills to Build)

En étroite collaboration avec le secteur privé, le projet favorise les possibilités d'emploi dans le secteur de la construction grâce à des mesures de formation spécifiques. Il s'agit ainsi d'améliorer ou d'accroître les revenus et les possibilités d'emploi de 4 500 jeunes non qualifiés et de 500 travailleurs du bâtiment et propriétaires d'ateliers peu qualifiés déjà employés. Les bénéficiaires sont âgés de 15 à 35 ans. Malgré une économie en pleine croissance, le Mozambique reste l'un des pays les plus pauvres du monde. Un taux de pauvreté et de chômage élevé, notamment chez les jeunes, étouffe les perspectives d'avenir des jeunes Mozambicains. Le secteur de la construction, en pleine expansion, est en principe un secteur idéal pour intégrer de jeunes adultes peu instruits dans le monde du travail. Toutefois, jusqu'à présent, ce sont surtout les entreprises de construction étrangères qui ont bénéficié de la demande. Les petites entreprises de construction locales, et en particulier les jeunes travailleurs mozambicains, en ont été exclus.
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Província de Maputo, Mozambique
-25.2569876
32.5372741
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Província de Gaza, Mozambique
-24.6967014
33.544808
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Província de Manica, Mozambique
-19.5059787
33.438353
Durée du projet
2021 - 2024

Le projet

Le projet "Skills to Build" facilite une formation modulaire privée et publique en matière de compétences techniques et de certification pour les jeunes vulnérables, les travailleurs peu qualifiés existants et les propriétaires de magasins afin de créer des opportunités d'emploi. Pour cette phase (2021-2024), les programmes de formation comprennent, entre autres, la maçonnerie, la plomberie, les travaux d'assainissement, l'électricité, la peinture, le carrelage, la sécurité, l'environnement et la santé.

Le projet repose sur l'hypothèse selon laquelle le développement des aptitudes et des compétences pour l'emploi et l'auto-emploi aidera les jeunes hommes et femmes à trouver de meilleurs emplois et, par conséquent, à obtenir de meilleurs revenus pour une plus grande équité économique et sociale dans le pays.

Le projet vise à contribuer à la structuration du système de formation professionnelle principalement par le biais d'une formation avec des curricula spécifiques pour les exclus du système éducatif formel ou les adultes du marché du travail formel ou informel dans le secteur de la construction.

Une formation professionnelle de qualité à travers les centres spécialisés et partenaires du projet est un gage de durabilité. La partie pratique se déroule en partie dans le centre, et une autre partie sur les chantiers de construction ou dans les installations qui nécessitent une intervention professionnelle dans la zone où les jeunes sont formés. L'objectif est de lier la formation aux compétences techniques aux demandes et à l'implication du secteur privé afin de garantir la pertinence de la formation, ainsi que de faciliter une véritable insertion professionnelle. 

Activités

1. Développement des compétences initiales pour les jeunes vulnérables - Le projet ciblera 4500 jeunes vulnérables (30% de femmes).

  • Renforcement des capacités des centres de formation professionnelle (publics / privés), par la formation de formateurs, l'élaboration de programmes d'enseignement et l'échange de connaissances.
  • Exploration de différentes modalités de formation, telles que des formations pratiques sur des chantiers de construction, mais aussi des horaires et des programmes d'enseignement flexibles (formation modulaire et qualifiante - "pas de sortie sans point de chute").

2. Insertion sur le marché du travail (stages et insertion sur le marché du travail, ainsi que cours d'entrepreneuriat) 2430 jeunes qualifiés auront accès au marché du travail.

  • Renforcer la capacité des centres de formation professionnelle (publics / privés), par la formation de formateurs, le développement de programmes et l'échange de connaissances.
  • Engager le secteur des entreprises publiques et privées  
  • Créer l’esprit d'entreprise : aider les jeunes à embrasser des options d'auto-emploi une fois qu'ils ont terminé leurs cours de professionnalisation, et à avoir accès aux services financiers.

3. Certification basée sur les compétences pour les travailleurs du bâtiment ou les propriétaires d'ateliers déjà employés : 500 travailleurs actifs non qualifiés (propriétaires d'ateliers et travailleurs employés par des entreprises de construction, dont 10% de femmes).

  • Reconnaissance au sein de centres de formation sélectionnés et supervisés par l'ANEP.
  • La certification vise à reconnaître formellement les compétences professionnelles des individus, indépendamment de la manière dont elles ont été acquises et du fait qu'ils aient ou non un diplôme ou des qualifications académiques.

4. Dialogue avec les acteurs publics et privés pour accroître l'appropriation et l'ancrage des formations qualifiantes dans le cadre national de l'EFTP. 

Partenaires du projet

  • Fédération des associations d'entreprises de construction (Federation of Associations of Construction Companies, FME)
  • Association des Sous-Traitants de la ville de Maputo et de la Province de Maputo
  • Autorité nationale pour l'enseignement professionnel (National Authority for Professional Education)
  • Conseil National de la Jeunesse (National Youth Council)
  • Centres de formation professionnelle (publics/privés)
  • Université pédagogique (UP)
  • Entreprises privées
  • Institut supérieur (Don Bosco Higher Institute)

Résultats

Phase I: 2017 - 2020

  • 1 150 jeunes (19 % de femmes) ont terminé des cours d'introduction dans le secteur de la construction, dont 186 jeunes femmes et hommes (10 % de femmes) ont trouvé un emploi ou se sont mis à leur compte d'ici la fin 2020. On s'attend à ce que 481 (18 % de femmes) entrent sur le marché du travail d'ici 2021.
  • En outre, le projet a aidé 84 des jeunes adultes susmentionnés (31% de femmes) à accéder à des cours sur l'entrepreneuriat en vue de devenir indépendants.
  • En outre, 349 travailleurs salariés du bâtiment (12% de femmes) ont suivi un cours de spécialisation, dont 96 (4% de femmes) ont amélioré leurs conditions d'emploi et augmenté leurs revenus.

Partenaires de financement

Ce projet est financé par Medicor Foundation, Happel Foundation, U.W. Linsi-Stiftung, parmi d'autres partenaires. Il fait partie du programme de développement de Swisscontact, cofinancé par la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), Département fédéral des affaires étrangères DFAE. 

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