Le projet a pour objectif principal de contribuer à l’attractivité du Sud-Est tunisien et à l’amélioration des revenus et conditions de vie de la population locale, à travers de nouvelles approches et compétences pour le développement d’un tourisme durable, diversifié et inclusif. Depuis la révolution de 2011, 2018 a été la meilleure année en matière de tourisme en Tunisie avec 7,5 millions de touristes (une augmentation de 17 % par rapport à 2017)
La Tunisie projette d'être dans les trois premières places mondiales des meilleures destinations en 2020. Cependant, le secteur a un besoin urgent de réformes et de diversification. Il fait face à de nombreuses et profondes difficultés : manque de diversité de l’offre – il est centré sur le tout-balnéaire et le tout-hôtelier – ; endettement endémique qui grève les investissements et la qualité des infrastructures ; qualité de service très inégale, en lien avec une formation et un cadre de travail inadaptés, et avec le manque de rentabilité du secteur. Enfin, l’accroissement de la concurrence (Égypte, Maroc) nécessite de nouvelles offres touristiques, en lien avec le territoire. Si le taux d’occupation s’est nettement amélioré ces deux dernières années, la qualité des prestations est régulièrement jugée décevante et la valeur ajoutée du tourisme reste très faible.
Il s’agit aujourd’hui d’encourager l’hébergement alternatif et, en matière d’activités, de développer le tourisme intérieur et de court séjour, et la mise en valeur de sites culturels.
Le projet s’inscrit dans une logique inclusive et territoriale de développement. Il se déploie dans une région délimitée, le Sud-Est de la Tunisie, et au niveau national. Le projet offre une base d’expériences locales qui seront diffusées au niveau national et dans un cadre institutionnel.
Le présent projet en continuité avec le projet Destination Djebel Dahar initié en 2015, et financé par le SECO. Il met l’accent sur trois valeurs ajoutées qui sont :
Le projet Destinations Sud-Est intervient dans quatre gouvernorats du Sud-Est tunisien (Gabès, Kébili, Médenine, Tatatouine). Il mobilise autant les acteurs publics que les organisations professionnelles, du niveau local au niveau national, concernés par le tourisme et la formation professionnelle, ainsi que les acteurs, promoteurs, prestataires de service et associations liés au tourisme alternatif et durable.
Les résultats attendus du projet