Bien que l’économie géorgienne ait enregistré une bonne croissance avant la crise du coronavirus, elle doit encore surmonter des défis tels qu’une faible productivité, un manque de diversification, une croissance déséquilibrée et un accès inégal aux ressources, notamment dans les zones rurales.
Le sous-emploi et l’inefficacité sont les principales caractéristiques de l’agriculture, ce qui se traduit par de bas revenus, un niveau élevé de pauvreté et une migration des jeunes. Cela entraîne également une dépendance accrue à l’agriculture de subsistance, aux envois de fonds de l’étranger et aux prestations sociales de l’État.
La croissance et la compétitivité à long terme des PME rurales sont donc d’une importance capitale non seulement pour l’économie rurale, mais également pour l’ensemble de l’économie géorgienne.
Le projet vise à augmenter les revenus et le taux d’emploi dans les régions rurales au moyen d’un accès durable au financement pour les PME rurales, tant du côté de l’offre que de la demande. À cette fin, il est nécessaire que les produits financiers proposés soient adaptés, les compétences financières des PME rurales renforcées et l’accès à de bons services de développement des entreprises amélioré par les autorités nationales, les associations économiques et les entreprises de conseil.
Le projet promeut les meilleures pratiques de gestion des PME rurales, ce qui inclut l’égalité entre femmes et hommes. La hausse des perspectives d’emploi dans les zones rurales est d’une grande importance pour les femmes, qui effectuent souvent un travail non rémunéré dans les ménages. Le projet contribue également à réduire l’exode des jeunes issus des régions rurales en facilitant les activités entrepreneuriales dans les secteurs non agricoles et en créant de nouvelles perspectives d’emploi en dehors du secteur agricole.
Résultats attendus